top of page

Guitare

Lettre do, ré, mi

Pièce pour guitare solo

Création mondiale en octobre 2025 au festival international de Valence, Drôme de Guitares, par Magali Rischette

 

Affiche Drôme de guitares.jpeg

Je crois que la lettre do, ré mi, est une musique adressée.  Cela n’est pas certain.  C’est une musique avant la lettre en chemin vers l’autre. Errante, elle part de trois notes au clair de la lune avec du bon tabac vers des ailleurs incertains.  Et puis ça se passe et c’est déjà fini. On ne sait pas trop ce que l’on a entendu. Mais quelque chose a peut-être eu lieu.  Que s’est-il passé ?  Quelques accords consonants et des dissonances ?  Quelques mélismes, des timbres fugitifs ?  Des surgissements de sens évanescents esquisses de chemins illusoires dont on ne saura jamais où ils auraient pu mener ? Peut-être inconsciemment une évocation d’un poème de Rilke ou bien d’un autre d’Antonio Machado ? Rainer Maria Rilke (Chemins) Chemins qui ne mènent nulle part Entre deux près Que l’on dirait avec art De leur but détournés, Chemins qui souvent n’ont  Devant eux rien d’autre en face  Que le pur espace Et la saison.  Antonio Machado (Des chemins sur la mer) Voyageur ! Il n’y a pas de chemins Rien que des sillages sur la mer. Tout passe et tout demeure Mais notre affaire est de passer De passer en traçant Des chemins Des chemins sur la mer.

La lettre impudente
(lettre à Jean-Yves Colman)

Solo accordéon, solo guitare (partition pour instrument libre)

Création en novembre 2017 au théâtre de la Balsamine (Bruxelles) par Denis Bosse 

Reprise aux Belgian Music Days en 2020 pour guitare par Magali Rischette  

 

3 minutes

Lettre à Marc Jaureguiberry 

Pièce pour guitare solo

Création en janvier 2001 à Bruxelles par Philippe Malotaux

 

 3 minutes

Lettre à Marc Jaureguiberry

Lettre à Marc Jaureguiberry

Lettre à Marc Jaureguiberry pour guitare solo, est l’une de mes lettres musicales adressées dont l’objet est la poésie du parcours de l’œuvre d’art.

 

Par l’écoute, l’auditeur détourne la lettre musicale de son dédicataire et cependant, par cette même écoute, permet également à la lettre d’exister, puisque écoutée, et ainsi de parvenir à destination. Mais cette simple adresse évidente cache une autre adresse plus profonde : l’adresse à l’Autre.

 

Cet Autre qui est le présupposé de toute prise de parole. Cette poésie de l’adresse me semble être au cœur de toute production artistique.

bottom of page